a) Définition
Ø Agronomie
Le champ d’activité de l’agronomie est l’agriculture. L’agronomie, (ou génie agricole), est l'ensemble des connaissances dans diverses sciences appliquées qui régissent la pratique de l'agriculture. Les sciences agricoles visent à améliorer la qualité des processus de production et de transformation des produits agricoles et alimentaires.
Larousse définit l’agriculture comme "l’’ensemble des travaux dont le sol fait l’objet en vue d’’une production végétale". Au sens plus large le terme désigne plus toutes les activités liées à la production de plantes : travail du sol, désherbage, gestion des prédateurs et maladies, récolte, sélection des variétés les plus adaptées, aménagements des parcelles et des abords, gestion de l'eau par drainage ou irrigation, transformation éventuelle et commercialisation des productions, etc.
Au sens large, l’agronomie inclut des notions de zootechnie (science des pratiques d’élevage), de pédologie (science des sols), d’écologie (science des interactions des êtres-vivants avec leurs milieux), d'économie, de foresterie, etc.
Ø Agroalimentaire
Relatif à la transformation par l’industrie des produits agricoles (des plantes et fruits cultivés) et des produits vivants élevés en produits alimentaires finis, prêts à la consommation. Ce domaine englobe les phases de transformation, conservation et de commercialisation des produits se situant entre le stade agricole et celui de la consommation.
b) Métiers
L’ingénieur agronome conseille ou fait des recommandations aux entreprises agricoles, para-agricoles ou alimentaires. À cette fin, il expérimente, applique, communique ou vulgarise les lois, les procédés et les principes de la culture (plantes agricoles et végétaux), de l’élevage des animaux, de l’aménagement et de l’exploitation des sols et du territoire, de la gestion des entreprises, de l’économie agroalimentaire et rurale et de la conservation, de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles... - conseiller agricole - ingénieur en élevage et production animale - contrôleur de performance en élevage - conseiller en élevage – ingénieur nitrutionniste – opérateur de fabrication – responsable qualité – technicien qualité.
c) Cursus :
bac C, D , (bac+2 à bac+5)
d) Qualités requises
Solides connaissances en agriculture – leadership et esprit d’équipe – sens de l’organisation – rigueur et esprit d’analyse et de synthèse - sens de la communication - savoir technique et polyvalence - bonnes bases scientifiques- Bonne maîtrise de l’anglais (la connaissance d’autres langues est un atout significatif.
e) Institutions de formation existantes au Tchad
F Université des Sciences et de Technologie d’Ati (UST)
F Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et de l'Environnement
F Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et des Technologies Agroalimentaires de Laï (INSSATAL) ;
F Institut National Supérieur du Sahara et Sahel d’Iriba (INSSI)
F Institut National Supérieur d’Élevage De Moussoro (INSEM)
ü Exploitant agricole
L’exploitant agricole est propriétaire ou locataire d’une exploitation. Il cultive des fruits, des légumes ou des céréales pour les vendre aux commerçants, aux grossistes ou directement aux particuliers sur les marchés. Il peut, en outre, faire de l’élevage d’animaux, ou pratiquer les deux activités à la fois.
Il laboure, sème et traite les cultures aux fongicides et aux insecticides ou mieux encore, utilise les méthodes de l’agriculture durable qui ne polluent pas les sols. Il cueille et stocke les récoltes et réalise les premiers traitements de conditionnement. Lorsqu’il est éleveur, il surveille l’état de santé des animaux, leur reproduction et gère leur alimentation. Enfin, quelques exploitants se lancent dans le tourisme rural et accueillent ainsi des visiteurs toute l’année. L’exploitant agricole partage son temps entre les bâtiments de la ferme et les champs. S’il vend lui-même ses produits, il se rend sur les marchés ou dans les coopératives. Il se déplace parfois loin de chez lui, notamment pour l'achat du bétail ou du matériel.
Qualités requises : polyvalence – ouverture d’esprit – indépendance – instruction sur les normes et lois - notion de botanique et de pédologie – connaissance du marché.
ü Éleveur
La palette des métiers de l’élevage est large : berger, éleveur, inséminateur, contrôleur laitier, ouvrier spécialisé, responsable d’exploitation … les formations pour élever et soigner les animaux sont de plus en plus pointues et demandent un engagement constant. L’éleveur est à la fois technicien, gestionnaire, planificateur, organisateur et vétérinaire pour les premiers soins. Il dispose d’un sens aigu de l'observation, de bonnes aptitudes à l'organisation, et de réelles capacités à prendre des décisions. Selon la taille de son exploitation, l'éleveur fait naître et soigne des animaux pour les vendre ou commercialiser leur production (lait, viande, œufs ...). Pour nourrir son troupeau, il sait aussi cultiver la terre. L’informatique est désormais indispensable pour la gestion et le calcul des rations alimentaires.
Qualités requises : observation - patience - découverte- endurance- attentionné – sens de l’organisation – connaissance approfondie de l’espèce – sang-froid – curieux.
ü Transformateur (charcutier, laitier)
Après avoir acheté la viande en grosses quantités à des producteurs ou dans des marchés spécialisés, le boucher la trie, l’entrepose, la découpe et la vend. Il peut proposer à sa clientèle des plats cuisinés et des conserves de légumes, par exemple.
Qualités requises : adresse – minutie – goût.
ü Boucher
Spécialiste de la viande, le boucher est un artisan dont le savoir-faire s’inscrit dans une longue tradition gastronomique. Métier de passion, il a pour mission essentielle de proposer à la vente de la viande sous toutes ses formes et dans le souci constant du goût et de l’excellence. Pour cela, le boucher sélectionne d’abord des morceaux qu’il choisit chez un grossiste en vérifiant la provenance et la qualité, les entrepôts dans une chambre froide avant de désosser les pièces à l’aide d’outils adaptés (scies, couteaux, hachoirs…), puis de découper les morceaux et les préparer pour les disposer ensuite en vitrine. Seul ou en équipe, dans un magasin, en grande surface ou sur les marchés, le boucher est aussi un commerçant, sachant accueillir et conseiller sa clientèle, valoriser ses produits et les cuisiner.
Qualités requises : maniement avec adresse des outils de découpe et de préparation – application avec rigueur des règles d’hygiène – gestion des stocks, comptabilité – conseil et fidélisation de sa clientèle.